Nous croyons avoir autrefois solidement établi, dans cette Revue même, que tous les genres de beauté les plus dissemblables en apparence, soumis à un sérieux examen, se ramènent à la beauté spirituelle et morale, qu’ainsi l’expression est à la fois l’objet véritable et la loi première de l’art, que tous les arts ne sont tels qu’autant qu’ils expriment l’idée cachée sous la forme et s’adressent à l’âme a travers les sens ; qu’enfin c’est dans l’expression que les différens arts trouvent la mesure de leur valeur relative, et que l’art le plus expressif doit être placé au premier rang.